Souffrance

Avant toute chose, il faut bien comprendre que la souffrance est la source de nombreux maux qui se traduisent aussi bien en termes de dépression, d’épuisement, de douleurs physique et psychique… Qu’elle soit liée au travail ou à la vie privée, celle-ci à un moment donné vient, déséquilibrer la sphère la plus solide qui permettait de tenir jusque-là.

Souffrance au travail

Depuis de nombreuses années, les cas de burn-out ou d’épuisement professionnel semblent de plus nombreux en entreprise grâce à une meilleure identification et reconnaissance. La souffrance au travail reste un sujet préoccupant même si désormais, les entreprises intègrent plus facilement la qualité de vie au travail (QVT) et le bien-être au travail pour faire face à cette problématique.

La souffrance au travail engendre de lourdes conséquences sur le plan individuel mais aussi pour l’entreprise allant de l’absentéisme à cause du stress, aux actes les plus extrêmes tel le suicide.

Comment définir la souffrance au travail ? A quel moment le travail devient une souffrance ? Quels sont les signaux d’alerte ? Quelles solutions pouvons-nous apporter autant pour l’entreprise que pour le salarié ?

Comment définir la souffrance au travail ?

Il est parfois difficile d’identifier ce qui relève ou pas, de la souffrance au travail entre un surmenage, un mal-être et un épuisement.

Nous pouvons simplement définir la souffrance au travail comme étant une souffrance mentale liée au travail lui-même, ou au contexte de travail.

Quelles sont les raisons pour lesquelles le travail fait souffrir ?

Nous pouvons lister les plus fréquentes

🗸 Les nouvelles organisations du travail abolissent les repères existants
🗸 Les nouvelles technologies bouleversent les conditions de travail
🗸 Le management apparaît à la fois inadapté et démuni
🗸 Le système de santé est partiellement inadapté à ces nouvelles problématiques
🗸 Les niveaux d’exigences de plus en plus élevés engendrent la perception d’une pression élevée
🗸 Une marge de manœuvre réduite instaure un faible contrôle de la situation, des décisions
🗸 Un manque de soutien de la hiérarchie ou de l’équipe provoque un sentiment d’indifférence
🗸 La perception d’un déséquilibre d’un déséquilibre entre les gains (salaire, niveau de reconnaissance et de valorisation) et les coûts (efforts, niveau d’investissement, horaires de travail) provoque un sentiment d’injustice
🗸 Une perte de sens au travail

A ces raisons, une détresse psychologique peut se traduire par des troubles mentaux, comportementaux, physiques, de la dépression et pour les cas les plus extrêmes au suicide.

Si le travail peut faire souffrir, c’est qu’il est porteur de nombreuses promesses mais aussi d’enjeux : monter en savoir-faire, gagner sa vie, apprendre à vivre ensemble, coopérer, créer du lien social. Il est le vecteur de sa construction identitaire personnelle qui s’inscrit dans l’organisation même d’une société. Ainsi, la perte d’un travail peut avoir des conséquences délétères importantes puisqu’à l’heure actuelle, si vous n’avez pas de travail ou que vous soyez en arrêt de travail, vous n’existez pour ainsi dire pas.

A quel moment le travail devient souffrance ?

Lorsque votre corps commence à vous signifier des douleurs inhabituelles, lorsque vous avez des difficultés d’endormissement ou que vous vous réveillez la nuit en pensant au travail, si vous partez au bureau le matin la boule au ventre ou éprouvez un niveau élevé de stress provoquant des migraines ou douleurs dorsales, il est possible que vous soyez victime de souffrance au travail.

Ainsi, on peut dire que le travail devient une souffrance s’il présente un fort impact sur votre santé mentale se traduisant aussi par des douleurs physiques.

Les conséquences physiques caractéristiques dues au stress peuvent être les troubles du sommeil, alimentaire, les problèmes gastriques, l’hypertension, les maladies cardio-vasculaires ou encore les troubles musculo-squelettiques (liste non exhaustive).

Comment combattre la souffrance au travail ?

Tout d’abord, pour lutter contre la souffrance, il est primordial de pouvoir l’identifier correctement. Ce qui n’est pas toujours évident car elle peut se manifester de différentes manières et que son intensité s’accroît au fil du temps De fait, naturellement, l’être humain pense que c’est un moment difficile qui ne va pas perdurer : c’est comme une sorte de déni. En effet, culturellement, l’Homme se doit d’être fort et de résister.

Ainsi, il est essentiel d’identifier la ou les cause(s) de votre souffrance ainsi que ses conséquences sur votre santé mentale et physique.

Pour pouvoir sortir de cet état de souffrance, il faut pouvoir en parler et être accompagner par un psychologue du travail. La spécialisation « travail » a pour mission d’aider l’individu qu’il soit salarié, indépendant, demandeur d’emploi ou étudiant à accéder à un bien-être grâce à des actions concrètes et ponctuelles provenant de réflexions, d’analyses pertinentes des évènements de vie et du contexte sociétal actuel. Son rôle est de vous accompagner sur la voie du mieux-être professionnel. Vous ferez ensemble le bilan de votre situation pour comprendre les raisons pour lesquelles vous vous êtes senti(e) mal. Il sera là pour vous aider à trouver des solutions qui vous conviendront. Il peut vous proposer des techniques simples qui pourront vous aider dans votre quotidien à prendre de la distance pour aller mieux.

C’est ainsi que vous serez capable d’initier des changements.

Si malgré tout, vous ne voyez plus d’intérêt à votre travail et avez depuis longtemps perdu la motivation ? Faites un bilan de compétences qui sera pris en charge par votre Compte Professionnel de Formation (CPF) afin de redéfinir votre projet professionnel ou trouvez une formation qui pourrait vous faire évoluer dans votre métier.

Ne vous enfermez pas dans un cercle vicieux dont il est souvent difficile de sortir seul(e).

Souffrance personnelle

Depuis de nombreuses années, les cas d’épuisement, de stress, de dépression semblent de plus nombreux grâce à une meilleure identification et reconnaissance. La souffrance reste un sujet préoccupant même si désormais, nous sommes à la recherche de bien-être, de techniques de relaxation, pour faire face à cette problématique.

La souffrance engendre de lourdes conséquences sur le plan individuel mais aussi sur le plan familial et professionnel pouvant même dans les cas les plus extrêmes aller jusqu’au suicide.

Comment définir la souffrance ? Comment identifier la souffrance ? Quelles peuvent être les conséquences ? Comment gérer/ combattre la souffrance ?

Comment définir la souffrance ?

Il est parfois difficile d’identifier ce qui relève ou pas, de la souffrance entre un surmenage, un mal-être et un épuisement. Nous pouvons simplement définir la souffrance comme étant une souffrance mentale liée à des événements de vie, ou à un contexte anxiogène.

Quelles sont les raisons pour lesquelles notre vie nous fait souffrir ?

Nous pouvons les répartir selon 6 catégories

🗸 Chocs émotionnels : décès, séparation, accident, perte d’emploi…
🗸 Les passages : passage à l’adolescence, entrée dans la vie active, naissance d’un enfant
🗸Facteurs événementiels (heureux ou malheureux) : prise de parole en public, réunion, mariage, naissance
🗸Facteurs personnels : manque de confiance en soi, faible estime de soi, fragilité émotionnelle…
🗸 Le sujet et son environnement : bruits, conflits de voisinage, pollution, manque de politesse, de reconnaissance, manque de soutien social, nouvelle organisation du travail, perte de contrôle…
🗸Hyperstimulation ou hypostimulation (personne trop stimulée ou au contraire délaissée) : conflits personnels ou professionnels, isolement, surcharge de travail, endettement…

Si notre environnement peut faire souffrir, c’est qu’il est porteur de nombreuses promesses mais aussi d’enjeux : monter en savoir-faire, gagner sa vie, apprendre à vivre ensemble, coopérer, créer du lien social, s’épanouir… Il impacte notre construction identitaire personnelle qui peut être fragilisée à un moment de notre vie.

Comment identifier la souffrance ?

Lorsque votre corps commence à vous signifier des douleurs inhabituelles, lorsque vous avez des difficultés d’endormissement ou que vous vous réveillez la nuit, si vous avez régulièrement la boule au ventre ou si vous éprouvez un niveau élevé de stress provoquant des migraines ou douleurs dorsales, il est possible que vous soyez victime de souffrance.

Ainsi, on peut identifier la souffrance si elle présente un fort impact sur votre santé mentale se traduisant aussi par des douleurs physiques.

Quelles peuvent être les conséquences ?

Une détresse psychologique peut se traduire par des troubles mentaux, comportementaux, physiques, et dans les cas les plus extrêmes aller jusqu’au suicide.

– Troubles psychiques émotionnels : état de stress chronique, hypersensibilité, irritation, fatigue, épuisement durable, troubles de la mémoire, difficultés à décider, à juger …
– Troubles physiques, physiologiques : tension artérielle, palpitations, troubles du sommeil ou de l’attention, tensions musculaires, pertes d’appétit, troubles gastro-intestinaux….
– Troubles comportementaux : perte de l’empathie, conduites addictives, difficultés de relations aux autres, isolement, fuite de responsabilité, sautes d’humeur, perte du sens de l’humour…

Comment gérer/combattre la souffrance ?

Tout d’abord, pour lutter contre la souffrance, il est primordial de pouvoir l’identifier correctement. Ce qui n’est pas toujours évident car elle peut se manifester de différentes manières et que son intensité s’accroît au fil du temps De fait, naturellement, l’être humain pense que c’est un moment difficile qui ne va pas perdurer : c’est comme une sorte de déni parfois.
Ainsi, il est essentiel d’identifier la ou les cause(s) de votre souffrance ainsi que ses conséquences sur votre santé mentale et physique.

Pour pouvoir sortir de cet état de souffrance, il faut pouvoir en parler et être accompagner par un psychologue. Il a pour mission d’aider l’individu à accéder à un bien-être grâce à des actions concrètes et ponctuelles provenant de réflexions, d’analyses pertinentes des évènements de vie et du contexte sociétal actuel. Son rôle est de vous accompagner sur la voie du mieux-être. Vous ferez ensemble le bilan de votre situation pour comprendre les raisons pour lesquelles vous vous êtes senti(e) mal. Il sera là pour vous aider à trouver des solutions qui vous conviendront. Il peut vous proposer des techniques simples qui pourront vous aider dans votre quotidien à prendre de la distance pour aller mieux.

C’est ainsi que vous serez capable d’initier des changements.

Ne vous enfermez pas dans un cercle vicieux dont il est souvent difficile de sortir seul(e).

Prévention des RPS

Selon l’OMS, la prévention est « l’ensemble des mesures visant à éviter ou à réduire le nombre et la gravité des maladies, des accidents et des handicaps ».

Obligations de l'employeur

La prévention des risques professionnels repose sur 9 principes généraux inscrits dans le Code du travail (article L. 4121-2).

1. Eviter les risques : Supprimer le danger ou l’exposition à celui-ci.

2. Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités : Apprécier leur nature et leur importance afin de déterminer les actions à mener pour assurer la sécurité et garantir la santé des travailleurs.

3. Combattre les risques à la source : Intégrer la prévention le plus en amont possible, notamment dès la conception des lieux de travail, des équipements ou des modes opératoires.

4. Adapter le travail à l’homme : Concevoir les postes de travail et choisir les équipements, les méthodes de travail et de production pour limiter notamment le travail monotone, cadencé ou pénible

5. Tenir compte de l’évolution de la technique : Assurer une veille pour mettre en place des moyens de prévention en phase avec les évolutions techniques et organisationnelles.

6. Remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ou ce qui l’est moins : Éviter l’utilisation de procédés ou de produits dangereux lorsqu’un même résultat peut être obtenu avec une méthode présentant des dangers moindres.

7. Planifier la prévention : Intégrer dans un ensemble cohérent la technique, l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l’environnement.

8. Prendre des mesures de protection collective : Prioritaire sur la protection individuelle (uniquement en complément des protections collectives).

9. Donner les instructions appropriées aux travailleurs : De manière à ce qu’ils exercent leurs tâches dans des conditions de sécurité optimale

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Prévention primaire, c’est quoi ?

La prévention primaire consiste à réduire ou à éviter l’apparition de facteurs de risques, d’incidents, d’accidents, les maladies professionnelles en évaluant les dangers sur l’homme au niveau des conditions de travail (contraintes physiques, mentales, éclairage, manutention de charges, stress…) ou de l’organisation du travail.

Objectifs :

Diminuer les sources de RPS
Augmenter le niveau de bien-être au travail
Accompagner au changement

Comment puis-je vous aider ?

En évaluant la politique organisationnelle, l’aménagement de l’environnement de travail, la charge de travail, la clarification des postes de travail et des missions, la qualité du soutien social et collectif, le degré de motivation,
Le diagnostic RPS, stress ou bien-être au travail conduira à des préconisations et des plans d’actions

Prévention secondaire, c’est quoi ?

La prévention secondaire consiste à modérer les effets des facteurs de risques en essayant de les dépister précocement afin que les situations délicates ne soient pas irréversibles. La mission est d’accompagner les salariés à travers le développement de leurs connaissances et de leurs habiletés pour qu’ils puissent faire face aux risques psycho-sociaux. Les connaissances acquises permettront de prévenir des risques.

Objectifs :

diminuer les sources de RPS
Augmenter le niveau de bien-être au travail
Accompagner le changement

Comment puis-je vous aider ?

En développant des stratégies de « coping », améliorant la gestion du stress, en vous proposant des ateliers de sensibilisation, en élaborant un programme d’aide aux salariés à visée préventive, par un coaching personnel ou collectif…

Prévention tertiaire, c’est quoi ?

La prévention tertiaire s’inscrit dans une logique de restaurer la santé des salariés lorsqu’elle a été atteinte par les facteurs de risques en facilitant le retour au travail et/ou le suivi (logique de réparation). Les connaissances acquises peuvent aider à mettre en place le dépistage dans un but curatif.

Objectifs :

diminuer les sources de RPS
Augmenter le niveau de bien-être au travail
Accompagner le changement

Comment puis-je vous aider ?

En vous proposant mon assistance et prise en charge centrée sur les difficultés, le mal-être, les situations de crise, le développement personnel, en proposant la mise en place d’un programme d’aide aux salariés à visée curative, d’une ligne d’assistance téléphonique.